Exposition « l’Esprit du Papier »
Exposition-vente « L’Esprit du Papier » du 12 novembre au 24 décembre 2021
Neal Black. Du grain, de l’eau et du feu.
En 1531, Henri Tudor, huitième roi d’Angleterre, expulse de ses appartements la rousse Catherine d’Aragon, sa femme, pour y installer la brune Anne Boleyn et en faire la future reine. On connaît la suite de l’histoire …
Belmondo Quintet. En mémoire.
Peut-être, un jour, arriverai-je de nouveau à chanter. Aujourd’hui, cela m’est impossible. Je parle du chant profond, celui qui sollicite l’âme.
Vincent Peirani. La piste aux étoiles
« Mais, oooohh, ils vont finir par se blesser! »
De l’autre côté de la cour, assise dans son fauteuil en osier, Grand-Mère se tord les mains. Juché sur une chaise, je m’apprête à sauter sur la bascule que nous avons bricolée en piochant dans le bric-à-brac de la grange, avec la ferme intention de propulser mon frère dans les étoiles.
Audrey Podrini. La promesse de l’aube.
J’ai lavé la toile à grande eau – une mémoire d’aquarelliste – afin que la couleur puisse s’y diffuser largement. Tendue sur son châssis, elle frissonne au sortir du bain, saisie par la fraîcheur cotonneuse qui enveloppe la vallée.
Roberto Fonseca, Alfredo Rodriguez & Richard Bona. Alfonsina.
Le samedi 22 octobre 1938, la poétesse Alfonsina Stormi s’enfonce dans la mer argentine, unissant dans ce geste d’adieu à la vie les thèmes obsessionnels de son œuvre : la mer et la mort.
Bokanté. Musique, du monde !
Souvenez-vous, nous guettions des nouvelles. Avaient-ils disparu ? Étaient-ils devenus chauffeurs-livreurs, brancardiers, ou avaient-ils tout simplement remisé leur instrument dans une caisse sombre ? Nous les imaginions parfois prostrés dans un fauteuil défoncé, un verre de whisky à la main, abandonnés dans un éternel pyjama.
Hommage à Petrucciani. Incassable.
– Vous allez au jazz, cette année ? lance Catherine, au détour d’une conversation. J’ai vu qu’il y avait une soirée pour…tu sais…le musicien qui a la même maladie que moi.
Brad Mehldau. La mélancolie.
« Joue-nous quelque chose… »
Immanquablement, après un repas de fête avec des invités, venait le moment où ma mère appelait l’un de ses fils, pianiste de préférence.
Lionel « Réveil » – Martin. Le chant du monde
Lionel Martin s’est avancé tout contre le parapet, au bord du belvédère qui surplombe de plus de cinquante mètres le théâtre antique. Face à la ville qui s’éveille doucement, il lève son soprano – la trompe étincelante du guetteur – et lance sa salutation au monde qui vient.
