Roberto Fonseca, Alfredo Rodriguez & Richard Bona. Alfonsina.
Le samedi 22 octobre 1938, la poétesse Alfonsina Stormi s’enfonce dans la mer argentine, unissant dans ce geste d’adieu à la vie les thèmes obsessionnels de son œuvre : la mer et la mort.
Le samedi 22 octobre 1938, la poétesse Alfonsina Stormi s’enfonce dans la mer argentine, unissant dans ce geste d’adieu à la vie les thèmes obsessionnels de son œuvre : la mer et la mort.
Souvenez-vous, nous guettions des nouvelles. Avaient-ils disparu ? Étaient-ils devenus chauffeurs-livreurs, brancardiers, ou avaient-ils tout simplement remisé leur instrument dans une caisse sombre ? Nous les imaginions parfois prostrés dans un fauteuil défoncé, un verre de whisky à la main, abandonnés dans un éternel pyjama.
– Vous allez au jazz, cette année ? lance Catherine, au détour d’une conversation. J’ai vu qu’il y avait une soirée pour…tu sais…le musicien qui a la même maladie que moi.
« Joue-nous quelque chose… »
Immanquablement, après un repas de fête avec des invités, venait le moment où ma mère appelait l’un de ses fils, pianiste de préférence.
Lionel Martin s’est avancé tout contre le parapet, au bord du belvédère qui surplombe de plus de cinquante mètres le théâtre antique. Face à la ville qui s’éveille doucement, il lève son soprano – la trompe étincelante du guetteur – et lance sa salutation au monde qui vient.
Collectionner les timbres a été une activité intense de mon enfance. Commencée très tôt, elle était dépendante de la correspondance familiale, mais aussi des dons d’enveloppes récupérées chez les uns ou les autres des amis de mes parents